« Je me suis dit pourquoi pas… Alors que pourtant je n’ai aucune vocation pédagogique […] mais j’aimais bien l’idée de transmettre ce pouvoir-là. On oublie qu’on a un pouvoir, celui de créer. Il ne coûte pas cher, c’est gratuit de convoquer son imaginaire.
Et c’est aussi, surtout, un des pendants les plus intéressants de cette pratique qu’était le slam ou la poésie en public : il n’y a pas de diplôme à passer, les gens se retrouvent dans une salle et partagent leurs mots.
Je trouve ça hyper démocratique, je sais que c’est un mot un peu galvaudé ces temps-ci, mais j’avais envie de partager ça avec les gens et de leur dire : Vous pouvez, c’est possible. En vous, vous avez des choses, vous avez des images, vous avez des rythmiques, vous avez du potentiel. »